Au-dessus de la forêt,
lorsque la foudre trace dans le ciel l’éblouissante brutalité de la mort,
les nuages se parlent à voix haute.
Mais la nature sait ce qui doit naître et doit mourir.
De l’arbre foudroyé n’émane aucune souffrance, aucune plainte.
Peut-être même,
qu’une douce résignation l’accompagne vers la décomposition lente et généreuse de sa chair meurtrie.
Souvent je récolte les précieux « charbons de foudre » du corps végétal calciné, pour dessiner.
Et la mélodie que chante alors la ligne, semble habitée du bruissement du mystère de la vie.
(c) Texte, photo et dessin – Eliane Karakaya
Ta dernière phrase résume *tout*, Éliane 😍
Et ta photo et ton dessin en sont le témoignage 🤩
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Tes mots me touchent beaucoup, merci Malyloup ! 😘
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Wow!! Superbe photo!!
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Merci beaucoup Isabel 😊 !
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Au noir des doigts la foudre nettoie par le silence à qui la parole est donné…
N-L
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