Il fait froid à Strasbourg, une grisaille translucide voile le ciel et les odeurs typiques des premières neiges tombées sur les versants vosgiens se font sentir jusque dans la plaine. A cette époque de l’année, l’atelier devient ma « bulle refuge »car mes randos en forêts rhénanes ou vosgiennes sont moins fréquentes. Mais leurs images nourrissent mon imagination et leur souvenir reste aussi vif que le vent d’hiver qui s’annonce.

Actuellement, la présence discrète d’un être minuscule accompagne mes explorations chromatiques et formelles…



Et lorsque je quitte l’atelier, je souris en imaginant que peut-être mes hortensias peints seront un gai refuge pour cette petite créature à huit pattes.
(c) Peintures et texte – Eliane Karakaya
C’est vraiment beau. J’aime beaucoup l’intensité des couleurs et, en même temps, il y a une atmosphère presque diaphane.
J'aimeJ'aime
Merci beaucoup Alexandre, ces mots me touchent. Et je me rends compte que c’est effectivement cette « atmosphère presque diaphane » que je recherchais en réalisant ces petites études!
J'aimeAimé par 1 personne